Emballages
Réduire ou éliminer les emballages, et si c’était possible ?
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Avr
Publié le : 15/04/2019
La première phase s’appuie sur des conditionnements de grande capacité, et de performance de conservation élevée, ou du moins assurant le maintien des qualités du produit dans le pire des cas de durée de distribution / vente (ceci peut représenter des durées relativement longues s’il s’agit d’absorber des saisonnalités de production).
La seconde phase est un cycle de consommation court, elle est donc associée à des contenants qui vont assurer les fonctions attendues au regard des caractéristiques du produit et du mode de consommation (immédiat / différé).
Pour les produits périssables non consommés immédiatement, les solutions développées pour les produits secs ne conviendront évidemment pas. L’une des réponses consistera à conditionner les produits dans des emballages primaires assurant les fonctions d’étanchéité vis-à-vis des contaminations extérieures ; ces emballages très sommaires n’assureront que les performances attendues pour le cycle de consommation ; pour le reste et notamment pour les fonctions barrières ou la rétention des gaz d’atmosphère protectrice, les fonctions évoluées pourront être assurées par des containers barrières aux gaz « surremballant » un vrac de produits conditionnés de façon sommaire.
Transférer toute la technicité des emballages au niveau de containers recyclables voire réutilisables a des conséquences sur les responsabilités mises en jeu dans la chaine de valeur : l’expertise emballage et préservation se décalera en partie en direction de la chaine de distribution ; pas simple donc, mais à construire pour mieux répondre aux enjeux environnementaux.
Contact :
Patrice Dole, CTCPA, bourg@ctcpa.org
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